07 Déc, 2022

Préavis et renonciation

07 Déc, 2022

Mme [T] a été engagée le 13 septembre 2010 par la société d’économie mixte d’aménagement de la ville de Paris (SEMAVIP), en qualité d’assistante de direction.

Elle a été licenciée le 27 mai 2016 pour motif économique.

Estimant son licenciement infondé, la salariée a saisi le conseil de prud’hommes qui, par jugement du 12 juin 2018, a rejeté toutes ses demandes.

La salariée demandait notamment le paiement de son préavis au motif qu’elle ne pouvait renoncer par avance à l’exécution du préavis ni au contrat de sécurisation professionnelle.

Devant la juridiction prud’homale, la salariée avait admis qu’elle avait sollicité une dispense de préavis, le 21 avril 2016, soit avant l’engagement de la procédure de licenciement car elle avait retrouvé un emploi à la condition d’être disponible rapidement et avait précisé, par lettre du 22 avril 2016, qu’elle devait être disponible au plus tard le vendredi 3 juin 2016.

 

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