Le salarié discriminé doit-il nécessairement démontrer son préjudice ?
M. [G] a été engagé le 1er octobre 1995 en qualité de cariste.
Délégué du personnel depuis 2013, il a été déclaré inapte à son poste de travail le 6 mai 2019.
Le 12 novembre 2019, l’inspecteur du travail a rendu une décision de refus d’autorisation de licenciement du salarié pour inaptitude.
Le 16 juin 2020, après l’expiration de la période de protection attachée à son mandat, le salarié a été licencié pour inaptitude et impossibilité de reclassement.
Le 2 juillet 2020, le salarié a saisi la juridiction prud’homale en contestation de son licenciement, sollicitant notamment des dommages-intérêts pour licenciement nul et pour discrimination syndicale.


