La preuve issue d’une clé USB personnelle d’un salarié est-elle licite ?
Mme [O], engagée en qualité d’assistante technique le 1er novembre 1980 par la société VS technologies, aux droits de laquelle se trouve la société Verre équipements, occupaiten dernier lieu les fonctions d’assistante commerciale.
Elle a été licenciée pour faute grave le 27 septembre 2017 pour avoir copié sur plusieurs clés USB lui appartenant des fichiers professionnels en lien avec le processus de fabrication des produits de l’entreprise.
La salariée a saisi la juridiction prud’homale notamment de demandes au titre de l’exécution et de la rupture du contrat de travail.