En cas de licenciement nul, le salarié réintégré peut-il prétendre aux indemnités de rupture ?

M. [F] a été engagé le 24 février 1997 par la société Pages jaunes, devenue la société Solocal. Il exerçait en dernier lieu les fonctions de responsable des ventes terrain.

Le 24 septembre 2019, le salarié a été en arrêt de travail pour maladie jusqu’au mois d’août 2020.

Licencié pour faute le 8 avril 2020, il a saisi la juridiction prud’homale de diverses demandes relatives à la rupture et à l’exécution du contrat de travail.

Le salarié a notamment sollicité la nullité de son licenciement au motif qu’il était fondé sur son état de santé.