Ne pas être joignable sur son téléphone portable en dehors de son temps de travail est-il être fautif ?
M. [V] a été engagé en qualité de chauffeur routier poids lourds, le 18 juin 2008 par la société Transguy.
A compter du mois de juin 2015, plusieurs sanctions disciplinaires lui ont été notifiées.
Il a finalement été licencié pour faute grave le 16 janvier 2018.
Le salarié a saisi la juridiction prud’homale aux fins d’annulation des sanctions disciplinaires dont il avait fait l’objet, de réparation de son préjudice né d’un harcèlement moral, et de condamnation de l’employeur à lui verser diverses sommes au titre du licenciement.